Anaïs Quemener : lorsque courir devient vital

La cheffe de meute 🐺

Anaïs Quemener n’a pas la carrure d’une coureuse de fond qui boucle un semi en 1h14. Du haut de ses 1m52 et ses 48 kg, cette sportive est une battante 🥊. Sa principale bataille est contre le temps ⏱️ : 34 min au 10 km, 1h14 au semi-marathon et 2h29 au marathon de Berlin 🇩🇪. Pour l’entraîner, elle peut compter sur le soutien indéfectible de Jean-Yves Quemener, son papa 👨. Son autre bataille, Anaïs l’entame en 2015, alors âgée de 24 ans. L’athlète entame une lutte contre le cancer du sein alors qu’elle se préparait pour les championnats de France d’athlétisme 🇫🇷. Les traitements débutent pour 8 mois 🎀. Le bilan est lourd entre intervention chirurgicale, chimiothérapie, immunothérapie… Mais Anaïs ne pense qu’à une seule chose : courir 🏃. D’ailleurs, quelques mois après la fin de sa maladie, en 2016, elle devient championne de France de marathon 🏅. Car oui, même avec un cancer négatif de stade 3, arrêter la course à pied n’a jamais été une option. Elle a continué de s'entraîner malgré la maladie, en marchant et en trottinant quand il le fallait 🚶. Elle crée également, en 2020, son running club "La Meute". 

Symbole de résilience et forte de son esprit de combativité, Anaïs impressionne. La sportive termine première Française du Marathon de Paris en 2023, en battant son précédent record à 2h32 et 12 secondes. Elle boucle, parmi tant d’autres courses, le semi de Paris en 1h14 et le Marathon de Berlin en 2h29 (la hissant au rang de 7ème femme 🌍). Anaïs Quemener n’a pas peur non plus du dénivelé puisqu’elle remporte le Semi-Marathon du Mont Ventoux en 2023, une course sur route comportant 1 610 mD+ 🥵. Pour elle, le sport est plus qu'une simple activité, il est vital ❤️. 

Un mental d'acier habitué à ne rien lâcher 🦾

Si le cancer ne l’a pas arrêtée, la grossesse non plus 🤰. La saison 2024-2025 de l’athlète fut marquée par un heureux événement 🍼. Anaïs Quemener a couru jusqu’à son 7ème mois de grossesse et a repris son activité physique 3 semaines après la venue du petit Elyo. Quatre mois après sa grossesse, la sportive remporte le Marathon de Chantilly en 2h45 💨. À 5 mois post-partum, elle participe au Bretzel Ultra Tri : 5 marathons en 5 jours 😲. Elle réussira haut la main son défi, avec une moyenne de 3h24 par marathon 👏. Inspirante et forte, Anaïs Quemener a laissé une trace écrite ✍️ et filmée de son histoire 📹. Tu peux découvrir son parcours à travers ses mots dans son livre « Tout ce que je voulais, c’était courir » 📕. La réalisatrice Hélène Hadjiyianni en a fait un film documentaire en 2023, intitulé « Anaïs ». 

Anaïs Quemener marque le monde de la course à pied de par son engagement, son sourire communicatif et sa rage de vaincre 💛. Elle espère s’aligner sur la ligne de départ des JO 2028 à Los Angeles, et c’est tout ce qu’on lui souhaite.